poser le pas à Araï
passagers du soleil et des intempéries
poser doux comme prie
un cœur au sol jeté
les daimyô
les flots bleus
et les barques houleuses
se mélangent
au vent
il faut passer l’octroi
d’un souvenir fraîchi
d’écumes emportées
contempler le voyage
avec un corps nouveau
un souffle
à peine une aile